Tarifs et infos du travail au black dans le bâtiment et (risques encourus)

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Le travail au black est une sorte de travail illégal ou non déclaré pour se faire plus d’argent et pour fuir les taxes et impôts.  Un travail non déclaré est plein de risques et de sanctions. Découvrez dans cet article, les tarifs, les infos du travail au black dans le bâtiment et les risques que ceux qui le font encourent.

Qu’est- ce que le travail au black ?

Les métiers de service sont les plus exposés au travail au black. Le travail au black consiste à ne pas déclarer un salarié ou un travail effectué par un salarié. C’est une pratique illégale et c’est une sorte de fraude fiscale. Ne pas déclarer le travail d’un salarié est un avantage pour l’employeur et le salarié également. Ceci permet au travailleur et au salarié de ne payer aucune charge sociale ou salariale.

Dans le BTP, le travail au black est très répandu. Pour pallier cela, l’État a mis en place la carte BTP. Cette carte permet l’identification des salariés non déclarés sur un chantier.

Pourquoi certaines personnes préfèrent le travail au noir ?

Bien qu’il soit illégal, c’est un travail qui intéresse assez de personnes. Les gens y trouvent assez d’intérêts que cela soit pour le client comme pour le professionnel.

Pour l’employeur, faire du travail au black est une façon d’économiser de l’argent. Un professionnel ou un particulier qui veut employer des artisans dans le travail au black ne déclare pas ses employés et donc n’aura pas de charges sociales à gérer. Il n’aura aucune taxe à payer et pourra pleinement profiter de ses gains.

L’employé y trouve aussi son intérêt car il ne paye aucune taxe sur son salaire. Il reçoit son salaire net sans avoir à se soucier des cotisations sociales. Dans certains cas, il n’a pas le choix parce qu’il n’aurait pas trouver certains marchés s’il n’accepte pas de faire le travail au black.

Les travailleurs non déclarés et les employeurs du travail au black dans le bâtiment n’ignorent pas les risques qu’ils encourent. Mais ils préfèrent se concentrer sur leurs gains plutôt que sur le contre de leur pratique.

Un employeur ou un employé surpris dans ce cas est exposé à de nombreuses peines et condamnations et ils le savent.

Tarifs du travail au black dans le bâtiment.

Le coût du travail déclaré est sans doute inférieur à celui du travail non déclaré. Le tarif du travail non déclaré est supérieur de 25 à 50% au tarif du travail déclaré. On comprend clairement pourquoi le choix est vite fait sans tenir compte des risques qui y sont liés.

Comme dans un travail normal, les tarifs dans le black aussi dépendent des compétences et du travail accompli. Les tarifs dans le noir ne sont pas réglementés, ni fixés mais tournent en général autour d’un certain montant :

  • Un maçon et un plombier au black gagnent environ 20 à 50 euros par heure
  • Un couvreur au black gagne entre 25 et 55 euros par heure
  • Un peintre au black est entre 10 et 30 euros l’heure.

Les risques encourus par le bénéficiaire sont énormes par rapport à ses gains. Celui qui fait recours à un travailleur au black peut faire une économie de 20 à 30 % sur ses factures.

Dans ce domaine tout est permis, un artisan qui n’a aucune compétence en plomberie par exemple peut proposer de réparer votre robinet a un prix forfaitaire. Et dans ce cas vous êtes exposé à un énorme risque. Un vrai professionnel n’acceptera en aucun cas de faire un travail au black. L’honnêteté et la transparence sont des vertus importantes du professionnalisme.

Travailler au black permet à l’artisan de faire une économie de 30 à 50 % sur ses charges diverses. Il est plus bénéfique pour le professionnel que pour le client. Un client qui ne déclare pas son chantier est passible de lourdes peines. En général, le travail au black a des inconvénients aussi bien sur le professionnel que sur le client. Il est juste préférable de déclarer son travail et ses salariés afin d’éviter les sanctions qui suivront.

 

Les risques encourus du travail au black dans le bâtiment

S’intéresser uniquement aux tarifs du black n’est pas suffisant. Il est important de connaître les risques qui y sont liés et de peser les contours afin de faire un choix.

Un employeur qui embauche des salaries au noir ou un professionnel exerçant dans le black encourent les risques suivants :

  • Il n’y a pas d’assurance pour un entrepreneur au black mais en cas d’accident sur le chantier il a la responsabilité de prendre en charge la victime. Il se retrouve donc dans l’obligation de payer de très grosses indemnités de santé. C’est pareil pour un employeur dont le salarie est au noir.
  • Un salarie au noir n’a pas d’assurance de retraite puisque durant sa période d’activité il n’a payé aucune charge sociale.
  • Un employeur au noir encoure 3 ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende
  • Un salarié du bâtiment qui n’est pas déclaré peut se retourner contre son employeur à tout moment pour réclamer des indemnités.
  • Si a la fin des travaux, un artisan n’est pas payé il n’a aucun droit pour porter une plainte parce qu’aucun contrat de travail n’a été signé :
  • Une entreprise prise en flagrant délire pourrait fermer ses portes pendant 3 mois et un artisan peut avoir une interdiction d’exercice pendant plusieurs années.

Le travail au black a certes des avantages mais les risques qui y sont liés sont énormes. Il est important de bien réfléchir avant de s’y lancer.

 

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